La première édition du Congrès Africain du Palmier à Huile (APOC) s’est tenu du 10 au 13 juin 2013 à Abidjan.

Face aux nombreuses attaques auxquelles l’huile de palme fait face, les acteurs de la filière ont décidé de se réunir à Abidjan pour échanger sur l’avenir d’une denrée qui reste de loin la plus consommée des oléagineux dans le monde.

La championne du monde des huiles végétales a réuni autour d’elle une centaine de participants à l’occasion de l’APOC, le premier congrès africain de l’huile de palme. Du 10 au 13 juin 2013, l’Association Interprofessionnelle de l’Huile de Palme (AIPH) a réussi une véritable démonstration de force en réunissant 28 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan.

L’objectif de ce rendez-vous continental, qui très vite à pris des allures de rencontre mondiale, était de taire toutes les rumeurs autour de l’huile de palme. Une mauvaise publicité qui selon Christophe Koreki, le Président de l’AIPH, ne saurait faire de l’ombre à un secteur qui offre des milliers d’emploi à travers le monde.

Pendant trois (3) jours, les entreprises issues de différentes branches de la filière ont exposé à tour de rôle sur les avantages de l’huile de palme. Santé, développement durable, protection de l’environnement, énergie renouvelable, nutrition…ont été les principaux thèmes des échanges. A cela s’ajoute une exposition de produits issus de la palme-culture et des dernières innovations dans le domaine de la recherche.

Cette vitalité du secteur a été saluée par le parrain de ce premier congrès, le Ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly qui n’a pas manqué d’inviter les acteurs de la filière en Côte d’Ivoire à accroître leur production. En effet, de nombreux pays d’Afrique sont encore sous-approvisionnés en huile végétale. Cela représente un marché à conquérir et surtout des populations à aider à accéder à une meilleure sécurité alimentaire.

L’APOC a abouti à la rédaction et à la signature de la Déclaration d’Abidjan. Sept (7) pays africains présents à ce premier congrès ont ratifié le document. Il est aussi important de noter que ce document a été cosigné par le Président de l’IPOC, la puissante Fédération des Producteurs d’Indonésie.

La Déclaration d’Abidjan est principalement une volonté des pays africains producteurs de créer un organisme représentatif pour la promotion et la défense de leurs intérêts. Et pour donner vie à cette structure, l’AIPH prévoit une conférence constitutive en décembre 2013 à Yamoussoukro.

Source : Le Trimestriel Palmafrique N°001 – Septembre 2013