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Gabon/Augmentation du prix de l’huile végétale : Le gouvernement interpelle une fois de plus
L’augmentation de l’huile végétale inquiète de plus en plus les consommateurs. C’est sur cette lancée que le gouvernement dans un communiqué lu hier au journal de 20 heures par le responsable en charge de la communication du ministère du commerce et des petites et moyennes entreprises à dénoncer cette flambée des prix au nom du gouvernement que conduit Rose Christiane Ossouka Raponda.
Et un autre ministère d’emboiter le pas en moins de 24 heures c’est dire qu’il faut sévir. « Depuis quelques mois, une augmentation anormale du prix de l’huile de palme raffinée produite localement, ainsi que son indisponibilité à certains endroits sont constatées sur le marché », entame le communiqué du ministère de l’Économie et de la Relance.
Mais ce communiqué ne précise pas que la hausse des prix est bien visible en République gabonaise cela en « violation du cadre réglementaire et au préjudice des consommateurs ». Vraiment regrettable pour le gouvernement d’Ossouka Raponda qui juge cela d’anormal.
« Il se trouve en effet, que certains grossistes véreux ont choisi volontairement et unilatéralement de déséquilibrer le marché par la rétention d’importantes quantités du produit, dans le seul but d’augmenter leurs marges », selon le ministère de l’Économie et de la Relance qui semble maîtriser cette chaîne.
La déviance intolérable est là face à cette pratique commerciale déloyale que dénoncent les populations depuis pratiquement un an, le gouvernement va désormais à partir de la publication du communiqué « réorganiser la chaîne de distribution de ce produit, par l’exclusion définitive des auteurs contrevenants, de tout circuit de distribution du produit, et exige désormais des opérateurs économiques des commerces de proximité, de s’approvisionner uniquement auprès des grossistes retenus, notamment pour le grand Libreville ».
Aussi, les grossistes ayant obtenu l’autorisation du gouvernement sont entre autres le groupe Ceca-Gadis (CKDO, Géant CKDO, Gaboprix, SuperGros), puis Foberd Gabon, Mbolo, Espodis, l’Etablissement RAWANI, Codipram, Cedicom, et Rolla.
En revanche, l’équipe d’Ossouka Raponda insiste en cas de nouvelles dérives : « Par conséquent, le Gouvernement rappelle à tous les opérateurs économiques la nécessité de respecter la réglementation en matière de prix et de gestion de stock à tous les stades de distribution, et qu’il ne tolérera aucune spéculation sur ce produit sensible de fabrication locale ».
En ce qui concerne les contrôles, « les brigades conjointes de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) et de la Direction Générale du Commerce (DGC), intensifieront les contrôles, aux fins de sanctionner les contrevenants dans le but de préserver le pouvoir d’achat des ménages », pouvait-on lire.
De ce fait, le gouvernement rassure les consommateurs qu’il travaille de concert avec la société OLAM PALM, et les autres acteurs concernés pour mettre un terme à ces pratiques qui altèrent de manière substantielle, le comportement économique des ménages gabonais.
Par ailleurs, prenant le poids de la mesure, le gouvernement invite également les populations à la dénonciation des abus observés sur le marché, en composant le 8085, numéro vert gratuit, ou par WhatsApp 061 000 193 pour la DGCC et au 1435.
Source : 7joursinfo.com