La 1ère édition de l’APOC a réuni des participants venus d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique.

Le premier Congrès Africain de l’Huile de Palme (APOC) s’est tenu du 10 au 13 juin à Abidjan. Ce rendez-vous organisé par l’Association Interprofessionnelle de l’Huile de Palme (AIPH) a réuni plus d’une centaine de participants venus de 26 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie.

L’objectif du congrès était de démontrer toute la vitalité de la filière huile de palme en Afrique et dans le monde. Les acteurs de la filière avaient cette ferme volonté de faire une démonstration aux autres filières oléagineuses, pour taire toutes les rumeurs autour de l’huile de palme.

Les spécialistes de la filière ont pendant ces quatre (4) jours, instruit les participants et surtout le public, sur les bienfaits de l’huile de palme pour la santé. Les mécanismes écologiques de production ont été passés en revue, sans oublier le poids financier de l’huile de palme dans l’économie africaine et mondiale. Des échanges très appréciés par les producteurs qui étaient dignement représentés par leurs faitières.

L’APOC a été également une plateforme d’exhibition du savoir-faire des entreprises évoluant dans la filière palmier à huile. Les stands qui ont accueilli de nombreux visiteurs, ont permis de découvrir de nombreuses expertises,de la recherche aux produits finis, en passant par le financement agricole.

La filière huile de palme bouge, et pour les producteurs ivoiriens, les échanges auront permis d’apprendre un peu plus sur les expériences de culture du palmier à huile à travers le monde. Ces bonnes pratiques agricoles enseignées par les experts, pourraient aider l’Afrique à booster sa production. Celle-ci ne représente que 4% de la production mondiale et est véritablement portée par la Côte d’Ivoire et le Nigeria.

L’APOC aura donc tenu ses promesses, celles de mobiliser les acteurs, et de redorer l’image de la filière. Au terme des 4 jours de congrès, la déclaration d’Abidjan a été adoptée. Comme l’avait annoncé Christophe Koreki, Président de l’AIPH, ce document engage chaque acteur de la filière à améliorer la qualité de la production de l’huile de palme à tous les niveaux.