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Le palmier à huile dans l’économie Ivoirienne


En Côte d’Ivoire, le Programme National d’Investissement Agricole (Programme National d’Investissement Agricole) dans ses composantes relatives à l’amélioration de la productivité et au développement des filières, a décidé de la mise sur pied du 3ème Plan Palmier. Il s’agit pour le Gouvernement ivoirien de situer le Palmier à Huile comme une filière très importante dans le développement économique du pays. L’objectif à travers ce Plan National est de faire passer la production Ivoirienne de 400.000 t d’huile de palme brut aujourd’hui à 600.000 t en 2020.

Graine de palmier à huile

Le Palmier à Huile, une culture très importante dans le développement économique du pays.

Cette ambition est le symbole de la compétitivité de la filière palmier à huile, qui permet à la Côte d’Ivoire d’occuper des rangs honorables au plan mondial et africain pour les cultures de rente. La Côte d’Ivoire est le deuxième producteur de régimes africain avec 1.800.000 tonnes par an. Elle occupe cette position juste après le Nigéria, avec lequel elle assure l’essentiel des 4% de part de marché mondial fournit par l’Afrique.

La Côte d’Ivoire reste compétitive dans la filière au plan continental, grâce à un verger de 210.000 ha réparti comme suit : 160.000 ha de plantations villageoises (PV) et 50.000 ha de plantations industrielles (PI).  La filière selon les chiffres les plus récents, brasse un chiffre d’affaires d’un peu plus de 500 milliards de F CFA et fait vivre 2 millions de personnes avec 200.000 emplois réguliers. La production de l’huile de palme représente 3,13% du PIB ivoirien.

Ces indicateurs économiques situent sur l’importance de la chaîne de valeurs du palmier à huile qui englobe une longue liste de métiers et d’entreprises. Certains assurant la culture des plants à la base, d’autres la transformation brute, d’autres encore les autres assurant la fabrication de produits finis. Le palmier à huile contribue donc à la réduction de la pauvreté, et assure une sécurité alimentaire à de nombreux Ivoiriens, vu que l’aliment qu’on en tire est très prisé (graine de palme) pour de nombreux groupes ethniques.

Le marché Ivoirien consomme 45% de la production nationale d’oléagineux, et les 55% restant sont destinés à l’extérieur, principalement dans les espaces UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest), qui restent encore largement déficitaires.

Ce déficit en oléagineux est estimé à environ 500.000 t dans l’espace UEMOA et un peu plus de 1.800.000 t au sein de la CEDEAO. La Côte d’Ivoire sait sur ce point, qu’il y a un marché à prendre ! Voici pourquoi les acteurs se mobilisent pour rendre la filière Ivoirienne plus forte à travers une meilleure structuration de leurs instances dirigeantes. C’est ce à quoi s’attèle l’AIPH, l’Association Interprofessionnelle de l’Huile de Palme.